DES MASQUES… DES MASQUES… DES MASQUES…
Chers adhérents et habitants du quartier Minimes-Barrière de Paris,
Sept semaines de confinement. On se retrouve pour le point hebdomadaire devenu habituel, ce n°8 fait suite aux sept précédents parus sur notre site internet www.comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris.org.
Merci encore de penser aux adhérents et aux voisins de votre rue qui ne reçoivent pas nos publications (n’ayant pas d’accès à Internet) et de leur transmettre nos Infos, car avec le confinement, nous ne pouvons les joindre.
Le principe de cette lettre info est toujours de reprendre quelques informations des collectivités mais surtout de porter à votre connaissance les actions du Comité de Quartier, du conseil d’administration en relation avec ce que les habitants et les associations nous font remonter, concernant les initiatives menées dans notre quartier dans cette période difficile.
- Marché de plein vent du jeudi matin, place du Marché aux Cochons:
C’est toujours le statu quo, la réouverture du marché n’est pas actée. A suivre.
- Echos du quartier:
- Carnet Gris :
C’est avec une grande tristesse que nous apprenons que Marinette BELILE vient de nous quitter à quelques jours de son 100ème anniversaire. Résidente et très connue aux Minimes, c’était une fidèle adhérente, très active dans la promotion des actions du Comité de Quartier et du recrutement de nouveaux adhérents, encore il y a quelques années. Aussi fervente paroissienne de l’église des Minimes, elle manquera au quartier. Le CA du Comité de Quartier adresse toutes ses condoléances à sa famille.
- Masques:
Mr Pierre Cabaré, Député de la première circonscription, nous a informés que du fait de son action au sein de la Commission des Affaires Etrangères, il a pu bénéficier d’un don exceptionnel de masques (conformes à la règlementation française) de la part du Gouvernement de la province de Foshan (Chine). Il a mis ces quelques milliers de masques à la disposition, à titre gracieux, des associations, écoles, Ehpad… de la Circonscription. Le Comité de Quartier a ainsi pu récupérer samedi 2 mai, 750 masques et a effectué, dans les deux jours qui ont suivi, la distribution aux associations intervenant auprès des habitants du quartier les plus démunis, sans oublier de dire par qui ils nous ont été fournis. Le Comité de Quartier remercie notre Député de son initiative qui nous a permis de participer à la protection des nombreux bénévoles du quartier impliqués dans cette crise. Et au vu des besoins dans le quartier, nous restons demandeurs de davantage de masques de protection.
- Une étudiante en psychologie, confinée rue Pagès, chez ses parents :
« Jour 41 du confinement. Le moral va bien. Après le désespoir du début, la routine a pris le dessus. Bien sûr je me suis posée beaucoup de questions : où est-ce que je me confine ? Mes projets, que vont-ils devenir ? Ce n’est pas juste, j’avais ENFIN trouvé un stage ! Comment vais-je valider mon année et finir les entretiens pour mon mémoire ? Combien de temps va t’on rester enfermé ? Si le confinement n’avait duré que deux semaines comme prévu, j’aurais été libérée pour mes 22 ans ! Ah la bonne blague… J’ai donc connu le confiversaire et franchement, ce n’était pas si mal ! J’ai eu un mojito maison pour l’occasion et mes voisins m’ont chanté un joyeux anniversaire de leur balcon. Même si nous nous retrouvons tous les ans pour le repas de rue, j’ai redécouvert les personnes avec qui je partage mon trottoir. Tous les soirs notre voisin musicien sort sa gratte après les applaudissements de 20h, il joue un petit Boby Lapointe ou nous entraîne sur un air brésilien, après ça, c’est le Quizz au Balcon !
Entre deux tournois, il faut occuper les journées. Après le rangement printanier, je suis devenue meilleure amie avec Pinterest. J’ai déniché plein d’idées : broderie, coiffures, photo, montage vidéo et cuisine ! A mesure que les journées passent, les Petits Bac, les Pictionnary et les Loups Garou en ligne n’ont plus de secrets pour moi. Manière inespérée de garder contact avec « l’extérieur ». C’est difficile de se motiver pour étudier à distance. Heureusement les professeurs de mon master sont conciliants. Ils répondent à nos questions et se soucient de notre santé. Mon stage est réduit à un peu de télétravail, j’ai hâte de retourner sur le terrain. J’espère que ce sera possible. En fin de journée, c’est sport dans le jardin et temps libre. Important pour le moral. La journée passe vite ! C’est déjà l’heure des applaudissements !! ».
- Des témoignages d’habitants en situation de précarité :
Un étudiant-stagiaire de notre quartier a interrogé, pour la rédaction de son mémoire, des personnes habitant dans le quartier et qui sont dans des situations de grande précarité, et il nous a fait part de trois des témoignages recueillis.
Les trois personnes interrogées sont des femmes seules avec deux, trois et quatre enfants. Dans une situation de grande précarité, elles sont hébergées gratuitement par l’Association Espoir ou hébergées par des amis. Elles sont en liaison avec des Associations du quartier, Tous acteurs, La Maison des Citoyens, Les Restos du Cœur,… qui les soutiennent et leur donnent des colis alimentaires, grâce à quoi elles disent ne pas manquer de provisions depuis le début du confinement. Elles sont unanimes pour dire merci aux associations, « d’un dévouement incroyable, des personnes aimantes, courageuses, au grand cœur et d’une grande bonté. » Elles sont touchées par « cette mobilisation humanitaire où l’Homme est au cœur de toutes les pensées et attentions. » L’une d’elles est d’ailleurs bénévole au sein d’une association.
L’une avoue franchement ne pas avoir pris les choses au sérieux au début, mais aujourd’hui grâce à des amis et des associations, elle a compris qu’il ne fallait pas laisser les choses au hasard !!
Une autre dit qu’au début, elle était perdue avec toutes les informations, ne sachant pas ce qui était vrai ou faux, mais elle a trouvé une écoute auprès de l’association, qui l’a aidée à y voir plus clair.
Elles sont toutes soutenues par leurs proches et amis avec lesquels elles ont des échanges téléphoniques parfois plusieurs fois par jour.
L’une d’elles prie le soir avec ses enfants.
Elles gèrent au mieux les enfants, le travail scolaire à distance, avec des problèmes de connexion à l’ENT, parfois sans ordinateur, le ménage, les repas. Elles disent être bien informées au sujet de la situation et du coronavirus, par les médias, et disent « être à l’écoute et rassurées par les déclarations du Président Mr Macron et des Ministres de la Santé et de l’Education. » Il ressort de ces entretiens un sentiment de peur face à ce virus, elles sont très strictes vis-à-vis d’elles-mêmes et de leurs enfants pour l’hygiène et le respect des gestes barrières. « Je suis la seule à sortir. Je me protège à l’extérieur, et quand je rentre, je prends ma douche et je mets mes vêtements au lavage et j’essuie mes chaussures laissées dehors avant de les rentrer dans l’appartement. » « Le problème c’est avec la personne qui nous héberge et qui sort de temps en temps. Je ne sais pas comment il se comporte à l’extérieur, ça me fait peur, moi et mes enfants évitons de nous approcher de lui et de toucher ses affaires et on désinfecte les poignées des portes de la maison après chaque retour. Avec la personne qui nous héberge, j’ai senti que chacun a peur de l’autre, une méfiance quand on se croise dans les espaces communs, franchement c’est très stressant. »« C’est un microbe invisible qui donne de la toux, de la température, et qui peut nous paralyser. Pour s’en débarrasser, il faut se laver les mains à tout moment, j’avais appris à mes enfants à se laver les mains avant de manger, cette habitude est renforcée par le virus. Nous restons confinés en famille et j’ai mis en place des règles strictes, lavage des mains toutes les demi-heures, il a fallu du temps, j’en suis arrivée à coller des post-it partout à la maison pour leur rappeler et ça a porté ses fruits.» « Ce virus nous empêche de se toucher les uns les autres, de se serrer les uns contre les autres.»
- Les Zouzous des Minimes abandonnés, la colère de leur Présidente Marie-France Totier
Le Comité de Quartier a contacté Mme Marie-France Totier, Présidente de l’Association Les Zouzous des Minimes. Que ressort-il de notre entretien ?
L’association Les Zouzous des Minimes est une association d’assistantes maternelles du quartier. Créée il y a 6 ou 7 ans, elle compte à ce jour trente assistantes maternelles qui se sont regroupées dans le but de créer des liens entre elles, d’échanger, de permettre aux enfants de se rencontrer afin de les socialiser. Elles se retrouvent quatre demi-journées par semaine dans une salle à la Maison de Quartier de La Vache pour des ateliers d’éveil, de dessin, d’activités manuelles, d’éveil musical, d’exercices de motricité… Elles s’y retrouvent aussi pour fêter les anniversaires des enfants. Elles vont aussi à la ludothèque d’Alliances et Cultures rue Marcel Clouet. Elles organisent ou participent à des vide-greniers, afin de récolter de l’argent qui va ensuite leur permettre de faire venir des intervenants comme une conteuse, un psychomotricien, en demandant une participation moindre aux familles. Elles accueillent à leur domicile des enfants de moins de trois ans. L’agrément pour garde d’enfants leur est donné par le Conseil Départemental, dans la limite maximum de quatre enfants.
« Et depuis le 17 mars, date du début du confinement, nous sommes totalement abandonnées. Nous n’avons reçu aucune consigne ni de la Mairie, ni du Conseil Départemental, ni de la Région. Rien, rien !… Comme si nous n’existions pas !… » nous dit Marie-France.
Une tentative d’appel téléphonique à la PMI (Protection Maternelle et Infantile, service du Conseil Départemental) a abouti sur un répondeur… Pas de permanence téléphonique mise en place ?
Elles sont donc allées à la pêche aux informations du gouvernement, comme elles ont pu… et se sont débrouillées seules…
Contrairement aux crèches et haltes-garderies, en cette période de confinement, les assistantes maternelles sont censées continuer à travailler. Habituellement, une assistante maternelle peut accueillir jusqu’à quatre enfants si elle dispose d’un agrément complet. Compte tenu du contexte, ce régime a été assoupli par le ministère des Solidarités et de la Santé et depuis le 16 mars, elle est autorisée à accueillir chez elle jusqu’à six enfants de moins de trois ans, et jusqu’à dix enfants en y intégrant les siens…
Dans le contexte actuel, difficile de gérer tout à la fois, ses propres enfants en école à distance, et les enfants gardés. Des tensions ont eu lieu dans les couples, avec le conjoint qui ne voulait pas que son épouse continue à accueillir les enfants, par peur de mise en danger de la famille. La décision a été difficile à prendre, compte-tenu des relations affectives qui se créent avec les enfants gardés.
Actuellement, autour de Marie-France, cinq ou six assistantes maternelles ont poursuivi l’accueil.
Certains parents ont compris, mais pour d’autres, il y a eu des conflits avec l’assistante maternelle, conflits dûs à de l’incompréhension. Marie-France comprend cependant les parents, pour lesquels le télétravail est compliqué avec des enfants en bas-âge autour. Tout est compliqué pour tous, les parents et les assistantes maternelles.
Pour celles qui se sont mises en retrait, elles sont soit en arrêt-maladie, soit en congé pour garder leurs propres enfants, soit en chômage partiel qui se montera à 80% du salaire net (et non 84% comme pour les autres métiers). Pourquoi cette différence?… Dans le cas du chômage partiel, les parents, qui sont l’employeur, font l’avance et seront remboursés. Les 20% restant sont au bon vouloir des parents.
Pour celles qui travaillent, elles se sont imposées des règles d’hygiène strictes, elles doivent veiller à la désinfection régulière des jouets, des surfaces… respecter et faire respecter les gestes barrières, faire laver les mains très régulièrement, veiller à éviter le contact entre les enfants qu’elles gardent, mais aussi entre ces enfants et les leurs! Difficile pour ces professionnelles de la petite enfance de respecter les gestes barrières avec plusieurs bébés dans une même pièce. « Comment faire avec de jeunes enfants qui partagent leurs jouets à longueur de journée et qui bavent partout ? Donner un biberon, changer une couche en respectant 1 mètre de distance ? Comment consoler en respectant la distance ? Tout cela sans matériel de protection (gants, masque, gel hydro-alcoolique) » déplore Marie-France. Une ancienne collègue leur a fabriqué des masques, avec les moyens du bord…
Durant toute cette période, toutes sont restées en contact.
Concernant le dé-confinement, la directrice du Relais Assistantes Maternelles essaie de leur renvoyer les informations. Pour l’instant, il n’y a pas encore de protocole d’accueil. Y en aura-t-il un ?… On ne sait pas. Les parents-employeurs ne sont pas au courant eux non plus.
Tout ça est lourd à gérer et Marie-France et ses collègues le vivent mal. Marie-France pense que beaucoup d’entre elles vont arrêter ce métier. Déjà de plus en plus difficile depuis deux à trois ans, avec la recrudescence des ouvertures de crèches, les enfants les quittent au bout de quelques mois, dès lors qu’ils ont une place en crèche, des moments compliqués à vivre pour elles. Et là, elles se sentent totalement abandonnées, oubliées par tous, gouvernement, collectivités…
Marie-France a fait les démarches pour son départ en retraite… Elle va accueillir un bébé dont elle a déjà eu la sœur aînée, et ensuite arrêt.
On sent un écœurement et une colère, on les comprend et on les partage. Le Comité de Quartier regrette de ne pas avoir contacté Marie-France Totier et les Zouzous des Minimes avant aujourd’hui. Nous allons sans tarder (même si c’est un peu tard) adresser un courrier à Mr Maxime Boyer, Maire de Quartier, à Mr Jean-Michel Fabre, à Mme Marie-Claude Farcy, Conseillers Départementaux, et à Mme Carole Delga, Présidente de la Région.
- Animation de rue, rue Louis Vignes :
Quelques moments festifs et solidaires, rue Louis Vignes, tous les soirs à 18h, guitares et chants entre voisins et promeneurs de passage, parents et enfants, emmenés par Cécile, cheffe de chœur.
- L’association L’Ecole Citoyenne sera de retour sur Négreneys jeudi vers 17h pour lire des témoignages d’habitants. Le thème de la semaine sera: « Comment gérez-vous vos humeurs en cette période de confinement ?
- L’association REFLET 31, rue Marc Arcis, poursuit l’accompagnement de ses participants à distance, et reste en lien étroit avec tous, en particulier la population migrante. Les ateliers photos et écriture ont bien fonctionné. L’association a pu distribuer du savon liquide gracieusement offert par les Laboratoires Fabre.
- L’équipe du Centre Culturel des Mazades a gardé le lien en cette période de confinement, avec une « Bulle#4 », ce qui leur a permis de continuer à faire exister les pratiques d’amateurs, de partager leurs coups de cœur culturels, et de faire vivre une continuité culturelle.
- La Fabrique Solidaire: Les rendez-vous individuels sur l’accès aux droits reprennent aux Mazades (29 avenue des Mazades) le jeudi matin, et à l’Association Négreneys Curie (53 rue de Tunis) le vendredi sur rendez-vous.
Les conseillères du PLIE (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) peuvent également accueillir de nouvelles personnes qui vont avoir besoin d’un accompagnement sur l’insertion professionnelle, et qui ne sont pas sur les dispositifs RSA (Revenu de Solidarité Active).
- ESSO-STCM: le Comité de Quartier sollicite la réouverture de l’instruction
Suite au déraillement de trois wagons (de 65 tonnes d’hydrocarbures) de la société ESSO, située 28 Avenue de Fondeyre, survenu le 27 décembre dernier, le Comité de Quartier a transmis un mémoire au Tribunal Administratif par l’intermédiaire de Maître Stella Bisseuil, avocate.
Une réunion prévue le 25 mars à la Préfecture sur l’origine de l’accident n’a pu se tenir pour cause de confinement.
Mais, que la cause du déraillement Impasse de la Glacière soit l’état douteux des traverses de la voie ferrée ou un problème d’essieu sur un ou plusieurs wagons de la société Millet, le Comité de Quartier maintient d’autant plus que l’évaluation de la dangerosité de ce transport dans cette zone habitée a été négligée, sous-estimée lors de l’examen du Plan de Prévention des Risques Industriels (PPRT) en 2016 et 2017 et lors de son adoption par le Préfet en juin 2017.
Notre Comité de Quartier, soutenu par les comités de quartier des Ponts-Jumeaux, des Sept Deniers, de Sesquières-Ginestous et de Lalande, considérant le déraillement du 27 décembre dernier, sollicite donc la réouverture de l’instruction.
- Réouverture de l’association Toulouse Aviron Sports et Loisirs: une activité ludique pour se dépenser
Le club d’aviron Toulouse Aviron Sports et Loisirs ouvre de nouveau ses portes au public à partir du 11 mai 2020, après une fermeture de 2 mois. Créée en 1982, le TASL est une association sportive spécialisée dans le développement de l’aviron, située Impasse de la Glacière. Elle propose à ses adhérents des entraînements ainsi que la possibilité de participer à des compétitions. En plus de l’aviron, le club porte un projet associatif, à travers lequel il propose aux jeunes de 8 à 18 ans un suivi éducatif, visant à former, remobiliser et éduquer grâce à la pratique du sport.
A partir du 11 mai, petits et grands pourront découvrir ou redécouvrir cette activité nautique et ludique en toute sécurité. En effet, le TASL a réussi à rebondir et a pu mettre en place un dispositif dans le but de garantir les mesures de distanciation et d’hygiène nécessaires en ces temps troublés. Pour permettre à tous les publics de pratiquer l’aviron en toute quiétude, le club accueillera moins de 10 personnes à la fois et la pratique devra être exclusivement individuelle. Les vestiaires, ainsi que les différentes salles et locaux resteront fermés. De plus, le nécessaire pour se laver les mains sera bien évidemment accessible à tous. Enfin, afin de respecter le nombre limité de personnes sur place, le TASL a mis en place un système de réservations obligatoires en ligne sur leur site (https://tasl.fr/inscriptions/). Plusieurs créneaux y sont proposés : « aviron débutants » (pour les non-détenteurs de l’aviron d’argent), « aviron loisir » (pour les détenteurs de l’aviron d’argent ou plus) et « école d’aviron » (pour les 8 à 18 ans).
Un bon moyen, donc, de profiter des premiers jours de déconfinement pour se dépenser et s’amuser !
- Infos Collectivités:
- Mairie de Toulouse – accompagnement face à la crise :
- Point info de la ville Mairie de Toulouse
- Masques: Comme vous avez pu le lire la semaine dernière, la Mairie de Toulouse a commandé près de 480 000 masques textiles afin de les distribuer, gratuitement, aux toulousaines et toulousains. Ces masques « alternatifs », lavables et donc réutilisables (environ 50 fois), répondent aux normes définies par l’Association Française de Normalisation, AFNOR. Bien sûr, l’usage des masques n’exonère pas du respect strict des gestes barrières et des règles de distanciation physique.
Le Comité de Quartier a adressé un courrier à Mr Maxime Boyer, notre Maire de Quartier, au sujet de l’arrivée et de la distribution des masques.
Mr Maxime Boyer vient de nous annoncer que les masques seront envoyés directement chez vous, autour de la semaine du 11 mai, grâce à des partenariats passés entre la Mairie de Toulouse, la Caisse primaire d’Assurance Maladie, la Mutualité Sociale Agricole, La MGEN et La Poste. A suivre.
- Reprise progressive des écoles :
Les écoles Jules Ferry et Alfred de Musset, maternelles et élémentaires, font partie des 68 écoles (sur 206) de Toulouse qui vont ouvrir le mardi 12 mai. Sous quelle forme ? Dans quelles conditions ? A suivre sur le site de la Mairie de Toulouse.
- Centre de Santé Covid19 : Le Centre Culturel des Mazades est toujours transformé en centre de consultation spécialisé à destination des personnes présentant des symptômes de type COVID-19.Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 17h, week-end et jours fériés de 9h à 12h et 14h à 17h (sauf évolution liée à la situation sanitaire)
- Conseil Départemental – des aides face à la crise – masques:
- Point info Département Haute Garonne
- Conseil Régional – Soutiens face à la crise – masques:
- https://www.laregion.fr
La Région Occitanie et le Conseil Départemental de la Haute-Garonne ont commandé 1,4 million de masques pour assurer l’égalité de tous les citoyens, de tous les territoires, concernant cet équipement en masques, indispensable pour organiser un dé-confinement en toute sécurité sanitaire. A suivre sur les sites du Conseil Départemental et du Conseil Régional.
- Le mot du trésorier:
« Suite aux mesures de confinement qui nous sont imposées, l’Assemblée Générale de notre
Comité a été reportée au 17 Septembre 2020 à la Maison de la Citoyenneté, Place du Marché
aux Cochons et les collecteurs ne peuvent pas effectuer le passage chez vous pour recueillir la cotisation de l’année 2020. Je vous propose donc, si vous n’avez pas encore acquitté votre cotisation de 10 euros, de nous la faire parvenir:
– par chèque à l’adresse 41 avenue de Fronton 31200
– en allant sur le site du Comité www.comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris.org, rubrique
«Adhésion au Comité»
– ou en ligne en entrant sur le lien suivant: https://www.helloasso.com/associations/comite-dequartier-minimes-barriere-de-paris-toulouse/adhesions/adhesion-au-comite-de-quartierminimes-barriere-de-paris-toulouse-1
Merci de votre soutien.
Le trésorier du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris,
René Raynaud. »
- Courriers de lectrices et lecteurs:
- Un habitant de la rue Terray nous a fait remonter la démolition des clôtures sur le parc de La Salade, l’occupation « non maîtrisée » des jardins partagés, le problème, comme ailleurs dans le quartier, de points insuffisants ou non alimentés de poches de déjections canines, et des incivilités dans la rue TERRAY.
Nous avons alerté Mr Maxime Boyer, notre Maire de quartier, qui nous a répondu : « Les clôtures ont été remises en place autour de l’aire de jeux, vendredi 24 avril. Malheureusement, durant le week-end suivant, tout a été à nouveau vandalisé…
La Direction des Espaces verts a décidé d’enlever les barrières fermant l’espace vert car elles étaient en place pour protéger les gazons qui aujourd’hui ont bien poussé.
Les barrières de l’aire de jeux des grands ont été enlevées car cette aire est réceptionnée.
Enfin les barrières de l’aire de jeux des petits vont être maintenues car cette aire de jeux n’a pu être réceptionnée avant l’arrêt du chantier. L’entreprise vient les vérifier régulièrement.
Pour la zone des jardins partagés, l’entreprise d’espaces verts reprenant ses chantiers, il leur a été demandé d’intervenir au plus tôt sur cette zone afin que, si la mission des centres sociaux l’accepte, les jardiniers puissent investir ces jardins et donc repousser la mauvaise fréquentation.
Des poches à déjections canines ont été demandées au service concerné. »
Le Comité de Quartier s’étonne de cette réponse au sujet de l’aire de jeux pour les grands qui ne nécessite plus de barrières ; nous sommes en confinement et nous pensons que les jeux ne devaient pas être accessibles.
Notre adhérent nous a recontactés pour quelques précisions : « Pour ce qui est des jardins partagés, les portails sont effectivement posés, mais ce sera encore accessible dans les prochains jours vu que les dimensions du portail posé ne correspondent pas à ce qui a été laissé par les grillages… » Le Comité de Quartier interpellera à nouveau Mr Maxime Boyer. A suivre.
- Une habitante du quartier nous écrit « en voyant l’appel dans un de vos bulletins, j’ai rejoint le collectif Tous Acteurs et l’association Muse. Au delà d’être utile, c’est un grand enrichissement de créer ces liens. Un grand merci! »
- D’autres ont donné des métrages de tissu pour la fabrication de masques. Une couturière a proposé ses services. Le Comité de Quartier les a mis en relation avec l’association Muse et Maïté Alessandra, du club des Ainés.
- Beaucoup de messages pour nous remercier pour cette Info Hebdo que beaucoup disent attendre. Et de nouvelles adhésions. Merci à tous pour vos encouragements à poursuivre notre initiative.
- Des questions d’habitants des rues Adonis, de Séville, Charlas, au sujet des rejets constatés régulièrement et encore ces derniers jours, des eaux pompées remontant de la nappe phréatique peu profonde et rejetées dans les caniveaux des rues et ensuite au pluvial. Ces installations d’évacuation sont-elles normales ? Une question aussi sur le rejet des eaux vraisemblablement des piscines, là aussi dans le caniveau et donc ensuite au pluvial : est-ce normal ?
- Encore des questions au sujet des pistes cyclables dans le quartieret leur dangerosité.
Comme dit dans la précédente Info Hebdo, un groupe de travail concernant les pistes cyclables, a été mis en place depuis l’an passé. Vous trouverez ci-dessous, un projet de plan de pistes cyclables, élaboré par le groupe. Le projet est en cours et lorsque le groupe de travail reprendra ses travaux de réflexion et de propositions, nous vous en tiendrons informés, pour que ceux qui le souhaitent rejoignent notre groupe.
N’oubliez pas que nous travaillons à un prochain bulletin spécial Barrière-de-Paris, depuis l’époque de La Salade et ses fourches patibulaires jusqu’à aujourd’hui et au devenir de la Barrière-de-Paris souhaité par les habitants du quartier. Faites-nous remonter les documents et les informations que vous possédez. Faites-nous part aussi de ce que vous souhaiteriez pour l’avenir de ce point emblématique de notre quartier. D’avance merci à tous de nous aider à construire cette Info Hebdo spéciale Barrière-de-Paris.
Dans cette période difficile de confinement, continuons à être solidaires et restons toujours optimistes. Tous les membres du Comité sont mobilisés, n’hésitez pas à nous contacter et à nous faire remonter vos soucis, vos questions et vos expériences à l’adresse mail suivante : comitequartiernord.toulouse@laposte.net
Bientôt le début progressif du dé-confinement…
Dernier Bulletin Info Hebdo la semaine prochaine, comme prévu. D’ici là, prenez bien soin de vous et des autres.
Bon courage à toutes et tous,
Pour le Conseil d’Administration du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris,
Catherine Ortholan et Serge Baggi