Nous projetons de faire un prochain bulletin sur la Barrière-de-Paris, depuis l’époque de La Salade et ses fourches patibulaires jusqu’à aujourd’hui et au devenir de la Barrière-de-Paris souhaité par les habitants du quartier. Faites-nous remonter les documents et les informations que vous possédez. Faites-nous part aussi de ce que vous souhaiteriez pour l’avenir de ce point emblématique de notre quartier. D’avance merci à tous de nous aider à construire cette INFO HEBDO SPÉCIALE Barrière-de-Paris.
Chers adhérents et habitants du quartier Minimes-Barrière de Paris,
Quatre semaines de confinement. Nouveau point hebdomadaire, comme nous l’avons fait les quatre semaines précédentes sur notre site internet www.comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris.org et comme nous le ferons tout au long de cette période de crise sanitaire et de confinement.
Le Comité de Quartier continue à vous tenir informés des actions menées par le Comité pendant cette période, en relation avec ce que les habitants nous font remonter, concernant les problématiques du quartier, ainsi que d’actions et d’initiatives menées par les habitants pour faire face au mieux à cette période difficile.
- Le mot du trésorier:
« Suite aux mesures de confinement qui nous sont imposées, l’Assemblée Générale de notre comité a été reportée au 17 Septembre 2020 à la Maison de la Citoyenneté, Place du Marché aux Cochons et les collecteurs ne peuvent pas effectuer le passage chez vous pour recueillir la cotisation de l’année 2020.Je vous propose donc, si vous n’avez pas encore acquitté votre cotisation de 10 euros, de nous la faire parvenir:
– par chèque à l’adresse 41 avenue de Fronton 31200
– en allant sur le site du Comité www.comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris.org, rubrique «Adhésion au Comité»
– ou en ligne en entrant sur le lien suivant: https://www.helloasso.com/associations/comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris-toulouse/adhesions/adhesion-au-comite-de-quartier-minimes-barriere-de-paris-toulouse-1
Le Conseil d’Administration continue à vous informer, par une INFO HEBDOMADAIRE, des actions qu’il mène avec les habitants dans cette période difficile. Chaque adhérent ayant donné son adresse mail pourra recevoir cette « INFO HEBDO ».
Merci de votre soutien.
Le trésorier du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris,
René Raynaud »
- Sites SEVESO, ESSO et STCM, avenue de Fondeyre – suite:
En tant que membre de la Commission de Suivi de Site (CSS), nous avons reçu un courrier de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) nous informant de l’état de situation des deux sites SEVESO STCM et ESSO Fondeyre, suite au confinement COVID19 et de ses contraintes.
L’établissement STCM a continué à fonctionner normalement jusqu’au 6 avril, date à partir de laquelle il a cessé ses activités faute de stock de batteries à traiter. Depuis le 6 avril, une permanence est assurée sur site.
Le dépôt ESSO poursuit ses activités normalement, sur une plage de fonctionnement journalière réduite compte tenu de la baisse de demande en hydrocarbures, le trafic routier étant réduit à sa plus simple expression.
Les dispositifs de sécurité et d’astreinte de ces deux établissements restent totalement opérationnels. L’inspection des installations classées SEVESO réalise un point journalier de leur situation, point qui est transmis à la Préfecture. Et nous avons demandé que ces rapports journaliers soient transmis au bureau de la CSS.
- Marché de plein vent du jeudi matin, place du Marché aux Cochons:
En lien avec la Mairie, le Préfet de Haute-Garonne a confirmé par arrêté, l’ouverture de quatre nouveaux marchés à Toulouse : le marché Bonnefoy, le mardi matin; le marché de Croix-Daurade, le mercredi matin; le marché des Sept-Deniers, le dimanche matin et le marché de la place du Salin, le vendredi. Le marché de notre quartier ne figure toujours pas dans la liste.
Le Comité de Quartier renouvelle sa demande auprès de la Mairie, pour la réouverture du Marché de plein vent le jeudi matin au Marché aux Cochons. A suivre.
- Cités des Mazades, Bourbaki et La Vache – suivi:
Des habitants nous ont fait remonter que des patrouilles de Police interviennent régulièrement sur les Mazades. Mais les dealers continuent leur trafic en particulier côté Tour. Avec les informations que vous lui ferez remonter, le Comité de Quartier continuera à rester attentif et actif sur l’évolution de la situation aux Mazades, Bourbaki et La Vache.
- Echos du quartier:
- Covid-19 : les infirmières et infirmiers du quartier font face
Le Comité de Quartier a eu, le jeudi 9 avril, un entretien avec P. C., infirmière à domicile dans le quartier Minimes-Barrière de Paris. Avec elle, nous avons fait le point sur la situation et le travail des infirmières et infirmiers dans le quartier Nord de Toulouse, à la quatrième semaine de confinement. Comme nous, vous allez être admiratifs !
A Toulouse, nous avons la chance d’être « préservés », nous ne sommes pas un « cluster ». Dans le langage médical, dans une épidémie, un « cluster » désigne un foyer de contamination.
Il y a de çà dix-sept ans, des infirmières et infirmiers libéraux du quartier se sont regroupés dans une association, dans un but de convivialité, d’organisation efficace et de mutualisation des informations. Début mars, cette association comptait trente adhérents.
Il y a trois semaines, avant le confinement, le groupe a décidé de mettre au point à partir de toutes les informations, une organisation des besoins et des actions mises en œuvre ensemble pour la protection de la population. Ils avaient déjà en tête l’idée de ce projet, le Covid a fait accélérer sa mise en place.
Un groupe WhatsApp (application de messagerie instantanée pour smartphone) a été créé et il a été demandé aux adhérents d’inviter les consoeurs et confrères du quartier, à la fin de la première journée, ils étaient cent sept infirmières et infirmiers à être connectés, c’est-à-dire tout le quartier 31200.
Ils ont créé un parcours du patient en lien avec les médecins, qui eux, ont créé les Centres de Consultation Covid-19. Les Centres de Consultation (Centre Culturel des Mazades pour notre quartier) permettent aux patients présentant des symptômes du coronavirus de ne pas aller dans les salles d’attente des médecins, au risque de contaminer d’autres patients.
- Le médecin consulte le patient au Centre de Consultation
- Les infirmières et infirmiers récupèrent les ordonnances médicales de suivi.
- Sur 24 à 48h, l’infirmière (ou le médecin) assure un télé-suivi du patient, confiné à son domicile
- Entre J7 et J10, le médecin doit voir son patient: il l’appelle ou le convoque
- L’infirmière prend ensuite le relais jusqu’à J14 par télé-suivi. Elle donne les conseils de confinement. Si besoin, elle se rend chez le patient en tenue adaptée : charlotte, sur-blouse, sur-chaussures, gants, masque. Ne pas répandre le virus est une préoccupation permanente.
Les tournées « Covid » sont assurées par des infirmières qui ne font que ça, sur leur journée.
Ils n’ont pas de relations spécifiques avec les EHPAD. Mais la résidence Marguerite les a contactés : deux infirmières libérales sont allées effectuer des tests à tous les résidents et au personnel, l’EHPAD a reçu les tests.
Ils continuent à assurer aussi tous les soins ordinaires à domicile, en respectant les gestes barrières au maximum : gants, masque, gel hydro-alcoolique.
Les cabinets médicaux sont ouverts, mais ils sont peu fréquentés. Les patients ne consultent plus leur médecin pour d’autres pathologies que la pandémie de Covid-19. Le confinement ainsi que la peur d’être contaminés en allant chez le médecin conduisent de nombreux patients à ne pas consulter ou à retarder des rendez-vous.
Le service médical d’urgence à domicile SOS-Médecins fonctionne comme avant l’épidémie.
Au point de vue du matériel, dans le quartier, au niveau des infirmières, il n’y a pas de pénurie de matériel, pour l’heure, mais les stocks s’amenuisent de jour en jour. En effet, prévoyants, ils avaient fait rentrer du matériel, et depuis le 10 mars, ils ont des masques.
Les pharmacies ont des dotations pour les infirmières qui doivent s’inscrire auprès d’une pharmacie. Une infirmière reçoit ainsi 18 masques par semaine. Ce qui n’est pas suffisant.
Ils assurent aussi la logistique au niveau du matériel: ils regroupent les commandes de matériel, entre autres des masques, de façon à en avoir en quantité suffisante. Les commandes partent, mais les colis n’arrivent pas. Pascale est actuellement en contact direct avec un négociateur chinois, mais il est très difficile d’assurer totalement le pont Chine – France d’acheminement des commandes. C’est « la bataille des masques et des protections individuelles pour les soins».
Elle est fière de ce qu’ils font, elle dit que c’est une très belle initiative. La première chose à intégrer, pour eux, ça a été de travailler en gardant en tête que la priorité est de rester en bonne santé pour assurer le mieux possible la protection de la population pendant toute la durée de cette pandémie.
- Pharmacie Négreneys – suite:
L’Ordre des pharmaciens, ainsi que les deux syndicats majoritaires de la profession, ont demandé au gouvernement de les autoriser à vendre des masques « alternatifs » encore dits « grand public » : les pharmaciens ont ainsi réclamé que les masques en tissu soient inclus dans la liste des protections individuelles commercialisables en officine. Les masques « alternatifs », destinés au grand public, sont des masques qui n’ont pas les mêmes normes que ceux réservés aux professionnels de santé.
Des masques « alternatifs » en tissu sont actuellement en vente à la pharmacie Négreneys, en lien avec une association. Le port des masques « alternatifs » ne doit en aucun cas se substituer aux mesures de confinement, de distanciation et d’hygiène qui restent primordiales dans la prévention de la maladie. Ils ne doivent être utilisés que lors des sorties indispensables et autorisées. Même s’ils n’ont pas les caractéristiques techniques et sanitaires des masques chirurgicaux, ils constituent une protection alternative dans une situation où la généralisation des masques FFP2 et chirurgicaux est malheureusement aujourd’hui impossible.
- La garde des sceaux interpellée par une habitante du quartier:
Stella Bisseuil, habitante de notre quartier, adhérente au Comité de Quartier, avocate au barreau de Toulouse, a écrit à Mme Nicole Belloubet, Ministre de la Justice pour lui faire part de son inquiétude concernant le fonctionnement de la justice en cette période de crise sanitaire : elle considère que la justice pourrait mieux faire, des contentieux pourraient être traités, malgré le confinement, alors qu’ils sont aujourd’hui bloqués. En effet, magistrats, greffiers, avocats, peuvent travailler à distance, comme le font beaucoup de professions actuellement. Equipés d’un système intranet sécurisé d’échanges de conclusions et de pièces, ils peuvent échanger si nécessaire pièces et conclusions par mail. Ainsi, rien n’empêche l’institution judiciaire de redémarrer son activité, de traiter tous les dossiers en cours, et de reprendre l’enregistrement des nouveaux contentieux qui ne nécessitent pas de présentiel. À défaut d’un tel rétablissement, Stella Bisseuil craint qu’à l’issue de cette crise, l’institution judiciaire soit dans l’incapacité de faire face à la demande du public.
- Nuisances liées à la prostitution :
Les nuisances liées à la prostitution ont disparu, pour la plus grande satisfaction des habitants, en particulier ceux de l’impasse de la Glacière, qui ont retrouvé le calme auquel ils aspiraient depuis 2014… - Informations transmises par les associations – suite:
Chaque soir à partir de 19 h, les Restos du Coeur distribuent des colis alimentaires place du Marché aux Cochons.
L’association MUSE à BOURBAKI distribue des denrées pour les gens en difficultés.
L’association Sozinho a décidé d’ouvrir des permanences trois jours par semaine, sur des créneaux de trois heures dans leur local de travail au 38 rue des Anges : accès à une connexion internet, impression de documents (devoirs des enfants, attestation de déplacement), questions… Tout en respectant les gestes barrières.
La Maison des Citoyens organise en plus des ramasses, des distributions avec ses partenaires Muse (Bourbaki) et ANC (Negreneys) sur deux sites, un à Bourbaki, distribution depuis vendredi 10 avril, et un à Négreneys, 15 familles à compter du Vendredi 24 avril. Deux collectes ont lieu : aux Mazades (organisée par la Fabrique) le mercredi de 14H à 17H, distribution à la Chapelle, et à Négreneys (organisée par Tous Acteurs et ANC) le vendredi de 14H à 17H. Deux postes dans le local TOUS ACTEURS (69 Rue de Tunis) assureront le même jour vendredi à Negreneys distribution (côté sortie de secours rue Négreneys) et, collecte (rue de Tunis). - Courriers de lecteurs:
Des lecteurs nous ont adressé des courriels pour nous faire part de leurs inquiétudes, de leurs réflexions sur la façon dont ils vivent cette crise sanitaire et sur ce qui viendra après.
– Les uns parlent de leur expérience de télétravail, mis en place en urgence. Expérience pas toujours facile, avec le confinement, les enfants à gérer, pas de problèmes de transports et de bouchons, mais sentiment d’isolement vis-à-vis des collègues.
– D’autres redoutent l’augmentation des violences faites aux femmes et aux enfants qui, en cette période de confinement doivent rester enfermés avec leur agresseur et sont plus que jamais en danger.
– Une autre s’inquiète de notre société où chacun peut dire ou diffuser ce qu’il veut dans l’espace public par l’intermédiaire des réseaux sociaux et des sites internet, y compris les messages mensongers ou haineux. La facilité de partage de l’information a fait des réseaux sociaux une importante source d’information. Source d’information ou de désinformation ?
– Un autre encore relève que les récents discours du Président de la République sur l’Etat-providence, la santé qui doit être placée en dehors des lois du marché, sur un plan massif d’investissement et de revalorisation pour notre hôpital, se veulent rassurants sur un changement de cap, mais dans le même temps, Médiapart publie une note de la Caisse des Dépôts et Consignations rédigée à la demande d’Emmanuel Macron, qui révèle les lignes directrices de ce projet destructeur : une évolution du système de santé qui, sous couvert de la crise sanitaire et du besoin de financement massif, en accélère la privatisation et la marchandisation.
– Certains s’inquiètent de ce qui viendra après, l’un imagine le monde d’après autour de valeurs humanistes, de solidarité, de respect de l’environnement, l’autre craint le renforcement d’un système autoritaire.
– Une adhérente nous fait part de la solidarité mise en œuvre dans son immeuble, où plusieurs occupants ont dès le début du confinement donné leurs coordonnées par voie d’affichage dans le hall d’entrée pour offrir leurs services, leur aide, mis des livres à disposition etc… Elle nous félicite aussi pour le travail assidu mené par le Comité tout au long de l’année. Merci pour ce message qui nous encourage à poursuivre.
- Infos Collectivités:
- Mairie de Toulouse – accompagnement face à la crise:
Nous vous transmettons les informations que nous a fait parvenir l’équipe de la Mairie du secteur Nord.
- Ouverture de points de collectes de commandes dans le cadre de l’accompagnement des marchés alimentaires de plein-vent :
Pour permettre aux producteurs de vendre leurs produits à distance et de les livrer sur les sites où se tiennent habituellement les marchés, des points de retrait de commandes de denrées alimentaires de première nécessité sont proposés. Les points de collecte de commandes et de retrait ont lieu sur le site où se tient habituellement le marché.
Rien en ce qui concerne le marché du jeudi, Place du Marché aux Cochons.
L’actualité concernant les marchés reste accessible via le lien suivant https://www.toulouse.fr/web/demarches/-/les-marches-toulousains
- Mobilisation face aux violences conjugales et intrafamiliales:
Toulouse Métropole, la Préfecture, la Justice, l’Ordre des Avocats et le conseil régional de l’Ordre des Pharmaciens Occitanie ont mis en commun et mobilisé les dispositifs existants pour répondre de façon adaptée et rapide.
L’objectif est d’obtenir de la Justice l’éviction du domicile de l’auteur des violences afin d’éviter aux femmes et aux enfants de subir une double peine : la violence du conjoint et celle de quitter son domicile en période de confinement.
Une procédure simple pour les victimes de violences a été mise en place durant le confinement.
Retrouvez le détail des mesures d’accompagnement et les numéros utiles via le lien ci-dessous https://www.toulouse.fr/web/social/-/confinement-et-femmes-victimes-de-violences
- Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) :
Dispositif de lutte contre le chômage et l’exclusion, il s’adresse en priorité aux personnes qui souhaitent s’engager dans un parcours de retour vers un emploi durable et rencontrent des difficultés majeures (faible qualification, déficit d’expérience, absence de mobilité…). Le lien est maintenu avec les participants pendant le confinement.
Retrouvez plus d’informations via le lien suivant :
https://www.toulouse-metropole.fr/-/confinement-le-plie-poursuit-l-accompagnement-des-participants
- Gestion des déchets, les bonnes pratiques :
Il s’agit de permettre aux agents de la collecte d’exercer leurs fonctions dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité. Nous devons veiller à respecter de bonnes pratiques dans la gestion de nos déchets.
Retrouvez plus d’informations à l’adresse suivante :
https://www.toulouse-metropole.fr/-/comment-mieux-gerer-ses-dechets-en-confinement-et-apres-
Dans cette période difficile de confinement, continuons à être solidaires et restons toujours optimistes. Tous les membres du Comité sont mobilisés, n’hésitez pas à nous contacter et à nous faire remonter vos soucis, vos questions et vos expériences à l’adresse mail suivante : comitequartiernord.toulouse@laposte.net
Prochain rendez-vous la semaine prochaine. D’ici là prenez bien soin de vous et des autres.
Bon courage à toutes et tous,
Pour le Conseil d’Administration du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris, Catherine Ortholan et Serge Baggi
