1/ Canal Latéral: Un mur antibruit entre le port de l’Embouchure et Fondeyre.
Notre quartier Minimes-Barrière de Paris est bordé sur sa partie ouest par le Canal Latéral. Le Canal Latéral, dont le Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris a obtenu, en 2014, le classement en zone de biodiversité, est une voie verte, lieu de promenade du quartier, mais très bruyant et pollué par la proximité de la rocade, dommage…
En consultant les cartes de bruit, on voit bien que le périphérique fait partie des endroits les plus bruyants de Toulouse et de son agglomération.
Le Canal Latéral doit être aménagé dans le cadre du Plan Canal, il est en effet indispensable de rendre agréable cette partie emblématique de Toulouse, véritable voie verte d’accès à la ville par le Nord. Une demande de longue date du Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris, demande que nous renouvelons à l’occasion de cette consultation, concerne un mur antibruit. Un mur antibruit parallèle à la rocade était prévu, au précédent mandat, des Ponts-Jumeaux jusqu’au Chemin du Prat Long, mais il n’a pas été réalisé. Il est impératif de bâtir enfin ce mur ou un talus antibruit entre le port de l’Embouchure et Fondeyre à l’instar de ce qui a été fait sur beaucoup de portions de rocades à Toulouse et ses environs, et dans beaucoup de villes comme Albi par exemple. Cela permettrait de faire revenir en plus grand nombre les piétons et cyclistes le long du Canal Latéral et donnerait une autre qualité à cette entrée de ville.
L’arrivée de la ligne de métro C dans le quartier Barrière de Paris et le Plan Grand Parc Canal sont très certainement l’occasion d’aménager le Canal Latéral….
2/ Impasse de Négreneys et rue Pierre Cazeneuve :
Notre quartier Minimes-Barrière de Paris est bordé sur sa partie Est par les voies ferrées.
Notre Comité de Quartier est favorable au projet des Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse (dits AFNT) qui touchent l’aménagement des voies ferrées visant à accueillir la LGV mais aussi à augmenter le cadencement des TER. Ce projet, couplé aux lignes de métro B et C, permettra de réduire la pression de la circulation importante et agressive de cette partie Nord de notre quartier Minimes-Barrière de Paris.
La physionomie de cette partie du quartier va être profondément modifiée par l’arrivée de la ligne C du métro avec la création des stations de métro Lycée Toulouse-Lautrec et Raisins, et l’augmentation du trafic SNCF avec l’arrivée de la LGV, ayant pour conséquence une augmentation des nuisances sonores déjà très importantes pour les riverains situés proche des voies ferrées.
Les riverains de l’impasse de Négreneys (et dans une moindre mesure ceux de la rue Pierre Cazeneuve) subissent des nuisances sonores dues à l’exploitation des voies ferroviaires situées à proximité de leurs résidences. Ces nuisances sont continues et n’offrent aucune trêve nocturne: stationnement de rames de TER moteurs diesel en fonctionnement au ralenti en attente d’accès à l’atelier de maintenance. Quant aux riverains proches de l’établissement de maintenance situé le long de la rue Pierre Cazeneuve, en face du débouché de la rue Taine, ils subissent le bruit des travaux bruyants de maintenance effectués de nuit sur les trains TER *.
Et la nouvelle OAP Cazeneuve – Catellan, créée à l’angle des rues Cazeneuve et Catellan, qui accueillera (une soixantaine de logements ont été annoncés) des logements libres, des logements sociaux et une résidence d’accueil de personnes en situation de handicap, sera à l’aplomb des voies ferrées, avec des hauteurs possibles jusqu’à 30 mètres. Ces habitants subiront eux aussi ces nuisances sonores.
Dans le dossier d’Enquête Publique Environnementale de décembre 2023, la projection en 2031, date d’arrivée des TGV, mentionne 12 trains par heure et par sens, donc une forte augmentation. Il est prévu de positionner un écran acoustique de l’autre côté des voies (côté Borderouge), mais l’impact des ondes qui se réfléchiront sur cet écran n’a pas été évalué.
Des mesures d’isolations individuelles sont prévues pour les façades des riverains de l’impasse de Négreneys, mais celles-ci ne sont en aucun cas détaillées. Cette isolation prévue ne tient bien sûr pas compte de la nécessité d’ouvrir les fenêtres pour ventiler, et éviter les « bouilloires thermiques ». Sans compter l’utilisation des jardins des riverains, dès les beaux jours…La SNCF promet une étude complémentaire visant à définir les seuils à respecter et la répartition de la prise en charge des mesures. Ceci ne satisfait en aucun cas les riverains et ne leur offre que très peu de garanties.
L’augmentation du cadencement des TER et du parc roulant aura pour conséquence une augmentation significative des nuisances subies. Les aménagements AFNT visant à augmenter la fréquence des TER entraîneront de facto une plus forte sollicitation de l’établissement de maintenance et auront donc un impact significatif sur les riverains de l’impasse de Négreneys qui verront encore plus de trains stationner sous leurs fenêtres de nuit comme de jour sans aucun répit et sur les riverains de la rue Cazeneuve qui subiront encore davantage les nuisances sonores des travaux de maintenance des TER.
Face à une nuisance sonore actuelle et à venir de la circulation ferroviaire, le Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris renouvelle la demande faite en décembre 2023, dans sa contribution à l’Enquête Publique Environnementale des Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse, à savoir la mise en place de deux écrans acoustiques absorbants, un de chaque côté des voies, au niveau du collège et du lycée Toulouse-Lautrec, de l’impasse Négreneys et au-delà, au niveau de la rue Pierre Cazeneuve, comme ce qui est prévu au niveau de La Vache et de St-Jory, plus une végétalisation du talus ferroviaire côté impasse Négreneys (il est suffisamment large). Ces murs anti-bruit protégeraient les riverains et plus largement cette partie du quartier autour des stations de métro Toulouse-Lautrec et Raisins.
* La SNCF utilise des TER possédant un mode de traction bi-mode (électrique et diesel), certaines lignes régionales n’étant pas électrifiées. Par contre les voies ferrées jouxtant l’impasse Négreneys et la rue Pierre Cazeneuve sont toutes électrifiées. Pour des raisons évidentes de réduction des nuisances sonores mais aussi de réduction du niveau de pollution (émission de dioxyde de carbone), les rames en stationnement ou en mouvement sur les voies proches de riverains ne doivent plus être alimentées en mode diesel. Mais ce n’est pas suffisant. En effet, une rame de TER alimentée sur caténaire lors de son stationnement génère un bruit de fond non négligeable avec un pic de bruit (lié aux compresseurs) toutes les 2 ou 3 minutes qui est lui insupportable pour les riverains notamment de nuit. Pour cette raison, nous recommandons la construction de murs anti-bruit dans ces zones critiques.
L’arrivée de la ligne de métro C dans cette partie de notre quartier avec les stations Toulouse-Lautrec et Raisins, et les AFNT, associés au Plan de Prévention du bruit dans l’environnement, sont très certainement l’occasion de faire des aménagements positifs pour les habitants proches des voies ferrées.
Le 12 novembre 2024,
Pour le Comité de Quartier Minimes-Barrière de Paris,
Mr Serge Baggi,
Mr Alain Soulard,
Mme Catherine Ortholan