Voici un article paru dans la presse le 18 avril 2018, suite à notre réunion publique sur le PLUIH.
Le Comité de quartier a planché sur le nouveau Plan Local d’Urbanisme Intercommunal d’Habitat.
Le Comité de quartier Minimes-Barrière de Paris a dernièrement tenu sa réunion publique sur le nouveau Plan Local d’Urbanisme Intercommunal Habitat (PLUi-H) et sa déclinaison sur le quartier et ses habitants. Dressant ainsi la liste des points demandés, obtenus et les améliorations attendues. Ce Plan local d’urbanisme sera voté en 2019 après consultation publique. «On se réjouit notamment que la demande du quartier sur l’OAP de la Salade soit validée, soit 17 000 m2 d’espaces verts», remarque Serge Baggi, président du Comité.
Le Comité, toujours soucieux de l’environnement, a aussi obtenu que le canal latéral soit inscrit en zone de biodiversité. «Nous sommes contents de cette décision mais elle n’est pourtant pas suffisante, reprend Serge Baggi. On demande que le canal latéral, vrai poumon vert de la ville soit relié à des cheminements, des pistes cyclables pour donner un vrai maillage environnemental».
Le Comité a aussi demandé un sursis à statuer sur le garage Peugeot situé entre l’avenue des Etats-Unis et la rue de Fondeyre : «Il est prévu que des immeubles soient construits. Le Comité considère qu’il serait préférable de créer des équipements collectifs pour accueillir les nouvelles populations du quartier. D’où cette demande de sursis».
Protection de l’ensemble urbain
Enfin, le comité approuve que le nouveau plan local d’urbanisme prenne en considération l’ensemble urbain. A l’exemple des petites toulousaines, nombreuses sur le quartier et souvent vouées à la destruction. «Ce nouveau document, nommé Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), permet aux riverains, avec une certaine méthodologie, de demander la protection de certains lieux de l’ensemble urbain. A l’exemple des petites toulousaines, considérées comme habitations remarquables. Un habitat qui donne son identité à un quartier».
Un Comité qui rappelle aussi le gros problème de trafic de drogue installé rue des Anges, cité Bourbaki, place de la Vache. Un trafic tristement associé à des menaces et des incivilités. «Des actions fortes sont menées par la police nationale et municipale mais cela ne suffit malheureusement pas. Les problèmes se déplacent ailleurs. Les associations doivent continuer leurs initiatives afin que les habitants se réapproprient l’espace urbain».
Depuis quelque temps, le Comité met d’ailleurs en place sur la cité Bourbaki, des actions en faveur des jeunes de 17 à 20 ans : formation, installation de garage en vue d’une insertion professionnelle. Le Comité, avec une parfaite connaissance de la sensibilité du sujet, s’interroge aussi sur la légalisation du cannabis, «la répression ne semble pas suffisante. Malgré une grosse vigilance, le trafic se déplace sans fin. Il faut peut-être tenter autre chose».
S. G.